Lundi 2 décembre, les élus de la Métropole de Montpellier ont présenté les robots de livraisons qui vont prochainement rouler au coeur de la cité languedocienne.
La métropole figure en effet parmi les 13 territoires choisis par l’Ademe, le 26 avril dernier, pour des projets d’expérimentation de véhicules routiers autonomes.
Seule collectivité retenue sur la logistique, elle accueille un programme visant à tester des droïdes de livraison urbaine qui seront opérés par le groupe Stef et La Poste. L’expérimentation sera menée en collaboration avec Cara, le pôle de compétitivité expert dans le transport collectif de personnes et dans le transport de fret avec les droïdes conçus par la start-up occitane TwinswHeel.
“Le projet vise à tester une solution innovante et durable pour la livraison de marchandises en ville et à évaluer sa maturité et sa pertinence d’un point de vue technologique, environnemental, usuel, économique, social et sociétal”, indique la Métropole de Montpellier dans un communiqué de presse.
L’opération, dont le lancement serait imminent, doit durer 36 mois. Les cas d’usages qui seront testés portent sur la livraison de colis pour La Poste et la livraison de produits alimentaires frais pour STEF.
Les droïdes, ou petits véhicules, vont rouler, dans un premier temps accompagnés par un opérateur dans le quartier d’Antigone et dans le coeur historique de Montpellier.
TwinswHeel a développé plusieurs types de droides, un petit modèle pouvant porter des charges jusqu’à 40 kg ainsi qu’un plus gros capable de transporter 500 kg. Ces modèles 100 % électriques se déplacent en roulant jusqu’à 6 km/h dans les environnements encombrés et peuvent atteindre 12.5 km/h dans les lieux dégagés.
Avec cette expérience, Montpellier entend favoriser le vivier d’entreprises numériques du territoire spécialisées dans le traitement des données (internet des objets, “big data”, analyse décisionnelle, intelligence artificielle, etc.).
“En termes d’urbanisme, et de ville de demain, il s’agit d’anticiper l’arrivée des véhicules autonomes et ses conséquences mais également d’envisager les effets en termes sociétaux et sociaux (aide technique apportée et appropriation par les usagers, aide à l’autonomie des personnes en situation de dépendance, réduction de l’accidentologie…)”, soulignent les élus.
Ce mode de livraison entre également en résonnance avec le futur projet de ZFE – Zone à Faible Émission – que la cité va mettre en place “pour dégager le centre-ville des véhicules.”
Comme aurait dit Luke, que la force soit avec eux. Ces robots sont garantis sans émission et ne génèrent aucun bouchon.
La menace fantôme. Le vice-président de la métropole héraultaise ne cachait pas ses intentions en 2018 : « Il faut apaiser le centre-ville, exclure les camionnettes et les camions de livraison qui créent des bouchons, de la pollution et dégradent la voirie. » Pour faire disparaître les camionnettes, la ville a mis ses facteurs sur vélo et dans des tramways et incite les livreurs du centre à préférer les véhicules électriques – à défaut de les y forcer. Résultat : la Poste a réduit de 60% ses émissions de CO2.
Fort de ce bilan, la Métropole a postulé pour devenir territoire pilote d’une expérimentation du ministère du Transport : le projet SAM, ou « Sécurité & Acceptabilité de la conduite et de la Mobilité autonome ». Et la voilà qui reçoit une escouade de droïdes pour achever sa mission d’innovation environnementale.
Il y bien longtemps, dans une galaxie loineutaineuh. Les fans de Star Wars vont sourciller : les “droïdes” ressemblent peu à ceux de la saga. C’est pourtant le nom que leur a confié la startup qui les a créés, Twinswheel, elle-même occitane. Électriques et autonomes, les drones suivent le livreur dans sa tournée, transportant à sa place les colis et courses dans l’écusson (le centre historique) ainsi que l’emblématique quartier d’Antigone. Différents formats constituent cette flotte.
Certains droïdes peuvent porter jusqu’à 500 kilos, les plus légers seulement 40. Une fatigue épargnée pour les livreurs et de la fumée en moins pour les riverains.
Côté vitesse, ils sont bridés à 6 km/h sur les trottoirs mais peuvent filer à 12,5 km/h sur route ou les zones dénuées de piétons. Pas de risque de collision en tous cas, comme les voitures autonomes ils détectent chaque pas de leur accompagnateur comme de l’entourage, et gardent leur distance de sécurité.
Trois ans entre deux épisodes. La flotte aura 36 mois pour faire ses preuves, à savoir réduire les bouchons et améliorer notablement la qualité de l’air. Alors d’autres grandes villes accueilleront leurs droïdes. De son côté Montpellier voit plus loin que ce test. Interrogé par Midi Libre, le vice-président de la Métropole Max Levita estime que « le but est d’anticiper l’arrivée des véhicules autonomes dans notre environnement ». Que les Occitans se tiennent prêts, après les livreurs propres, on pourrait voir des navettes sans chauffeur arriver rapidement.
Pendant trois ans, Montpellier va tester la livraison par droïde dans quelques-uns de ses quartiers. Pas de machine humanoïde tout droit sortie de Star Wars ici, mais plutôt des petits camions automatisés pouvant atteindre 12,5km/h dans les lieux dégagés. Ils pourront porter jusqu’à 40kg pour les petits et 50kg pour les modèles plus imposants, précise Midi Libre.
Les robots, développés par la société TwinswHeel, seront déployés dans le cadre d’un appel à projets national de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (Ademe) sur la mobilité autonome pour lequel la métropole montpelliéraine a été retenue.
La Soben, société d’ingénierie implantée à Cahors a conçu des petits engins électriques de logistiques autonomes. Ces droïdes TwinswHeel capables de porter des charges de 40 kg et plus font l’objet d’une expérimentation à Montpellier.
Une expérimentation unique en France de véhicules routiers autonomes a lieu à Montpellier avec des engins conçus par la Société Soben implantée à Regourd-Cahors. Ces petites machines à la bouille sympa ont été présentées le 2 décembre au maire de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métrole Philippe Saurel en présence de Vincent Talon cofondateur du programme TwinswHeel avec son frère Benjamin, les dirigeants de la Soben. L’arrivée de ces droïdes s’inscrit dans le cadre du projet SAM comme Sécurité et Acceptabilité de la conduite et de la Mobilité autonome
L’objectif est de tester une solution innovante de transport et de livraison de marchandises dans un univers urbain.
es TwinswHeels nés à côté de Cahors, sont des droïdes électriques de logistique, équipés d’une caméra 3 D et d’une multitude de capteurs, ils se déplacent en roulant entre 6 km/h et 12,5 km/h. Ils peuvent porter des colis assez lourds jusqu’à 500 kg pour les engins les plus costauds. La première expérimentation nationale se déroulera, donc, pendant 36 mois à Montpellier. les engins livreront des colis pour la Poste ou pour le leader européen des services de transport et de logistique sous température contrôlée, le groupe STEF.” urbain.
Les petits véhicules vont rouler dans un premier temps systématiquement accompagnés d’une personne pour “s’aventurer” dans le cœur historique de Montpellier. Ce sera aussi une manière de se faire accepter par les habitants et d’habituer les populations à leur arrivée dans le paysage. “Nous sommes la seule entreprise en France à être autorisée à expérimenter le fret en véhicule autonome” souligne Benjamin Talon.
Si l’expérience s’avère concluante, les concepteurs de ces véhicules imaginent leurs droïdes évoluer d ans des sites fermés, usines, entrepôts ou des lieux plus vastes comme les aéroports ou les gares.
Créée en 2005, la Soben emploie aujourd’hui 20 salariés et dégage un chiffre d’affaires de 2 M€ (source Magazine Entreprendre de la CCI du Lot). Depuis quatre ans, la société a développé le volet robotique en développant la gamme TwinswHeel. Des véhicules de ce type ont été vendus à de grands groupes comme Renault Siemens, la SNCF. L’expérimentation en ville à Montpellier pourrait en annoncer d’autres dans la région. Pourquoi pas à Cahors ?
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Lundi 2 décembre 2019, Max LÉVITA, Adjoint au Maire de la Ville de Montpellier, Vice-Président de Montpellier Méditerranée Métropole, Délégué aux finances, Céline VACHEY, Responsable du Pôle Transition Énergétique de l’ADEME, Vincent TALON, Co-fondateur de TwinswHeel, Philippe GACHE, Directeur du programme système de transport et intelligence CARA et Alain GEORGES, Directeur du développement durable du Groupe STEF, ont présenté un véhicule routier autonome.
Dans le cadre de l’appel à projet de l’ADEME Programme Investissement d’Avenir PIA « Expérimentation du Véhicule Routier Autonome (EVRA) », Montpellier Méditerranée Métropole compte parmi les 13 territoires Français retenus dans le cadre du projet SAM (Sécurité et Acceptabilité de la conduite et de la Mobilité autonome). Pour cette expérimentation, Montpellier Méditerranée Métropole s’est entourée de partenaires aux savoir-faire complémentaires pour mener à bien ce projet : TwinswHeel, une start-up de la région Occitanie qui conçoit et fabrique les véhicules de logistique qui emploie 13 personnes, CARA, le pôle de compétitivité expert dans le transport collectif de personnes et dans le transport de fret, STEF, leader européen des services de transport et de logistique sous température contrôlée, le Groupe La Poste et enfin les laboratoires du Génie de l’Environnement (LGEI), Mobis et la Chaire internationale cit.us.
LES ENJEUX ET OBJECTIFS DU PROJET
Face à l’essor croissant des flux de transport de marchandises, les centres urbains sont aujourd’hui confrontés à des problèmes majeurs de congestion et d’occupation de l’espace public, de pollution et de nuisances sonores. L’optimisation de l’espace public et l’accessibilité au centre-ville, tant pour les professionnels, constituent ainsi des enjeux prégnants.
Le projet vise à tester une solution innovante et durable pour la livraison de marchandises en ville et à évaluer sa maturité et sa pertinence d’un point de vue technologique, environnemental, usuel, économique, social et sociétal.
36 MOIS D’EXPÉRIMENTATION
Montpellier est le seul territoire au niveau national retenu sur la thématique du transport de marchandises. En effet, l’expérimentation qui va durer 36 mois a pour objet le test de livraison avec des petits véhicules électriques autonomes de logistique.
Les cas d’usages qui sont testés portent sur la livraison de colis pour La Poste et la livraison de produits alimentaires frais pour STEF. Les droïdes, à savoir des petits véhicules, vont rouler, dans un premier temps, systématiquement accompagnés d’une personne, dans le quartier d’Antigone et dans le coeur historique de Montpellier.
L’expérimentation permettra d’évaluer l’intérêt et les impacts d’une logistique urbaine automatisée et donc de mesurer l’intérêt sociétal et économique ainsi que l’acceptabilité par les populations de l’utilisation de tels droïdes de logistique.
LA LOGISTIQUE URBAINE, UN PREMIER PAS VERS LA ZFE
Montpellier a également été retenue par le Ministère de la Transition écologique et solidaire pour la mise en place d’une ZFE – Zone à Faible Emission pour dégager le centre-ville des véhicules. Ce choix de Montpellier s’inscrit pleinement dans cette logique avec la mise en oeuvre d’un mode de transport écologique, préservant la qualité de l’air.
De plus, comme à son habitude, Montpellier se positionne sur un secteur d’avenir, le véhicule autonome, favorisant ainsi le vivier d’entreprises numériques du territoire spécialisées dans le traitement des données (internet des objets, « big data », analyse décisionnelle, intelligence artificielle, etc.).
En termes d’urbanisme, et de ville de demain, il s’agit d’anticiper l’arrivée des véhicules autonomes et ses conséquences mais également d’envisager les effets en termes sociétaux et sociaux (aide technique apportée et appropriation par les usagers, aide à l’autonomie des personnes en situation de dépendance, réduction de l’accidentologie…).
LE DROÏDE
C’est un robot terrestre qui évolue au milieu des humains. La fonction première des droides de logistique TwinswHeel est le port de charges lourdes. Ces droides viennent seconder les hommes et les femmes afin de leur permettre d’être plus libres dans leurs déplacements.
Les droides TwinswHeel sont de taille et formes différentes pouvant porter pour les plus petits des charges jusqu’à 40 kg et pour les plus gros jusqu’à 500 kg. Ces droides, 100% électriques, se déplacent en roulant jusqu’à 6 km/h dans les environnements encombrés et peuvent atteindre 12.5 km/h dans les lieux dégagés.
Lundi 2 décembre 2019, Max LÉVITA, Adjoint au Maire de la Ville de Montpellier, Vice-Président de Montpellier Méditerranée Métropole, Délégué aux finances, Céline VACHEY, Responsable du Pôle Transition Énergétique de l’ADEME, Vincent TALON, Co-fondateur de TwinswHeel, Philippe GACHE, Directeur du programme système de transport et intelligence CARA et Alain GEORGES, Directeur du développement durable du Groupe STEF, ont présenté un véhicule routier autonome.
Dans le cadre de l’appel à projets de l’ADEME Programme Investissement d’Avenir PIA « Expérimentation du Véhicule Routier Autonome (EVRA) », Montpellier Méditerranée Métropole compte parmi les 13 territoires Français retenus dans le cadre du projet SAM (Sécurité et Acceptabilité de la conduite et de la Mobilité autonome).
Les droïdes seront testés sur la livraison de colis pour La Poste et la livraison de produits alimentaires frais pour STEF, leader européen des services de transport et de logistique sous température contrôlée. Ces petits véhicules, rouleront, dans un premier temps, systématiquement accompagnés d’une personne, dans le quartier d’Antigone et dans le cœur historique de Montpellier.
L’expérimentation devrait permettre d’évaluer l’intérêt et les impacts d’une logistique urbaine automatisée, et notamment mesurer l’intérêt sociétal et économique ainsi que l’acceptabilité par les populations de l’utilisation de tels droïdes de logistique.
Avec ces droïdes, il s’agit aussi d’anticiper l’arrivée des véhicules autonomes et leurs conséquences, tout en envisageant les effets en termes sociétaux et sociaux (aide technique apportée et appropriation par les usagers, aide à l’autonomie des personnes en situation de dépendance, réduction de l’accidentologie…).
Les droïdes TwinswHeel, de taille et formes différentes, peuvent porter pour les plus petits des charges jusqu’à 40 kg et pour les plus gros jusqu’à 500 kg.
Ces droïdes, 100% électriques, se déplacent en roulant jusqu’à 6 km/h dans les environnements encombrés et peuvent atteindre 12.5 km/h dans les lieux dégagés.
La Métropole de Montpellier a candidaté à un appel d’offre national et a décroché le droit de devenir territoire-pilote pour tester le véhicule autonome de logistique urbaine de demain, le droïde 100 % électrique.
Ainsi, de petits véhicules de transport de marchandises, conçus et fabriqués par une société d’Occitanie, TwinswHeel, installée à Cahors, dans le Lot, vont-ils bientôt arpenter les rues de l’Ecusson. Ils ne ressemblent pas encore à R2D2, mais il y aura bien dans les prochains jours comme une petite ambiance de science-fiction dans les ruelles du centre-ville
Max Lévita, vice-président de Montpellier Méditerranée Métropole, confirme l’ambition de la collectivité : « Nous avons été retenus parmi les 13 territoires français dans le cadre de l’appel à projet de l’ADEME intitulé Expérimentation du Véhicule Routier Autonome, ou EVRA », confirme-t-il. De fait, les engins de TwinswHeel, capables de porter pour l’heure des cargaisons de 40 kg (pour la roue) et 120 kg (pour les mini-camions) feront bientôt peurs premières livraisons.
« Ces droïdes sont des robots terrestres qui évoluent au milieu des humains et dont la fonction première, dans notre cas, consiste à porter et livrer des charges lourdes dans les coeurs de ville, explique Vincent Talon, co-fondateur de TwinswHeel, Nos véhicules évitent la pollution et aident les hommes et les femmes dans leur travail en leur évitant de porter des colis lourds et en leur permettant aussi d’être plus libres dans leurs déplacements ».
Au début, les droïdes ne seront pas seuls. « En effet, ils seront accompagnés », précise Vincent Talon : « Nous allons peaufiner au fil des mois la technologie embarquée pour adapter les droïdes à leur environnement ».
Les véhicules futuristes de TwinswHeel roulent à 6 km/heure en moyenne, mais peuvent atteindre les 12,5 km/h : « Ils doivent donc apprendre à cohabiter avec la population, et la population doit aussi s’habituer à leur présence », précise le chef d’entreprise.
Le but est de parvenir, au final, à une autonomie complète des véhicules… Pardon, des droïdes. Il faut être prudent, ils peuvent nous entendre. En effet, les Montpelliérains ne sont pas au bout de leurs surprises : « Nos droïdes peuvent communiquer : on leur parle, ils répondent », affirme Vincent Talon. Celui-ci n’exclu pas, plus tard encore, de tester des droïdes plus gros. C qui irait dans le sens de l’histoire : « On peut imaginer que des droïdes puissent être affectés, par exemple, au transport de personnes en situation de dépendance », prédit-il.
En attendant, d’ici quelques jours, les Montpelliérains croiseront dans l’Ecusson leurs premiers droïdes. Le futur, c’est déjà demain…
Un pool de partenaires pour tester les droïdes
Pour cette expérimentation unique en France, Montpellier Méditerranée Métropole s’est entourée de partenaires aux savoir-faire complémentaires. Outre TwinswHeel (13 salariés à Cahors), on trouve, CARA, le pôle de compétitivité expert dans le transport collectif de personnes et dans le transport de fret, mais aussi STEF, leader européen des services de transport et de logistique sous température contrôlée, le Groupe La Poste, le laboratoire du Génie de l’Environnement (LGEI) de l’Ecole des Mines d’Alès et la Chaire internationale Cit.Us sur les usages et pratiques de la ville intelligente qui regroupe l’Ecole des sciences de la gestion de l’université du Québec à Montréal et l’Institut Montpellier Management (NOMA) de l’Université de Montpellier.
Si vous apercevez deux petits véhicules électriques qui se baladent en centre-ville de Montpellier, pas de panique. Ils ne mordent pas, ils comprennent vos intentions et peuvent même donner l’alerte si vous avez un souci.
Ces robots intelligents, aussi appelés droïdes, sont à Montpellier, parce que la Métropole fait partie des treize territoires français retenus dans le cadre de l’appel à projets de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (Ademe) sur la mobilité autonome (le projet Sam, Sécurité et Acceptabilité de la conduite et de la Mobilité autonome, plus précisément).
Montpellier est le seul territoire, au niveau national, retenu sur la thématique du transport de marchandises. De nombreux partenaires participent à cette expérimentation, dont la société TwinswHeel, une start-up d’Occitanie qui développe et fabrique des droïdes de logistique destinés à seconder les humains dans le port de charges lourdes.
Pendant 36 mois, de petits véhicules autonomes électriques vont tester des livraisons de petits colis et de produits frais à Antigone et dans l’Ecusson. Dans un premier temps, ils roulent accompagnés d’une personne avant d’être laissés en véritable autonomie.
De tailles et formes différentes, ils peuvent porter des charges jusqu’à 40 kg pour les plus petits et 500 kg pour les plus gros. 100% électriques, ils se déplacent jusqu’à 6 km/h dans les environnements encombrés et 12,5 km/h dans les lieux dégagés.
“Le but est d’anticiper l’arrivée des véhicules autonomes dans notre environnement”, a souligné Max Levita, Vice-Président de Montpellier Méditerranée Métropole. “Les enjeux sont nombreux, a fait remarquer Céline Vachey, de l’Ademe Occitanie : réduire les effets de gaz à effets de serre, l’empreinte carbone, améliorer la qualité de l’air et de vie des populations”.